Amaya,
prénom Carmen
de David ARRIBE - éditions L'Harmattan
Jeudi
7 mars 2002 à 20h30
Samedi 9 mars 2002 à 20h30
mise en scène : Bruno GANTILLON
C'est une
évocation libre de la vie de l'une des plus grandes danseuses flamenca
du siècle dernier :
Carmen Amaya. Février 1960. Paris. Théâtre de l'Étoile. Sa logeŠ
Elle se bat pour la défense et la reconnaissance du peuple gitan. Elle
se bat pour la liberté de la femme au sein même de sa tribu. Elle se bat
pour avoir le droit d'aimer un "payo" (un "non-gitan") et pouvoir l'épouser.
Elle se bat en dansant contre la maladie qui la ronge et dont elle va
mourirŠ Éclatante en scène, dans la vie privée elle est renfermée, parlant
peu, comme une enfant un peu malheureuse qui rêve. C'est une femme dure
et forte, généreuse et passionnée, acharnée de la vie.
"D'autres deviennent somnambules. La nuit, moi je deviens médium en entendant
un simple rythmeŠ Je danse et ne reprends mes esprits qu'une fois le silence
revenuŠ
Dans certaines interprétations, je ressens la souffrance et le plaisir
avec une intensité que je ne retrouve jamais dans l'existence.
La danse est pour moi un état, non une inspiration."
Propos de Carmen Amaya recueillis par Georges Bratschi.
Tribune de Genève 22/11/63
Avec :
Isabelle Linnartz et Paco El Lobo
Décor : Christian
Siret
Costumes : Pierre-Jean Larroque
Lumière : Arnaud Jung
Chorégraphie : Marie-Carmen Garcia
Production
: Palais des Arts de Nogent-sur-Marne dans le cadre du Théâtre du XXIème
siècle avec le concours et sous le patronage de l'Association Beaumarchais/SACD
et avec le soutien du Théâtre Le Lucernaire
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