Théâtre Antoine Vitez

   


Cabaret céleste
d'après Blanche Aurore Céleste
de Noëlle RENAUDE
Petite comédie dramatique et musicale pour commédienne, marionnettes et orgue de barbarie



Mercredi 3 avril 2002 à 20h30

Jeudi 4 avril 2002 à 20h30




mise en scène : Christian GERMAIN



"Ce dont on ne peut plus parler, il faut le chanter" Heiner Müller

Blanche est devenue chanteuse de music-hall.
Son spectacle se nomme "Cabaret Céleste". Son répertoire est un hommage à la chanson française ; une déambulation à travers les âges. Elle prend la parole et nous parle d'elle-même : petite autobiographie chronologique, qui commence au jour de sa conception, pour finir au présent de la narration. Un catalogue d'amants, une longue liste d'amours dérisoires, minables voire désastreuses sur un ton d'une joyeuse insolence. Blanche Aurore Céleste, le monologue de Noëlle Renaude ne prévoit pas de chansons. Mais de ce texte j'ai voulu souligner la musicalité, en lui insérant des chansons, afin de créer des ruptures, des respirations, des frottements dans le récit. Les chants fascinent parce qu'imprévisibles ; leur surgissement épisodique déstabilise l'ordre du langage, toujours surpris, perturbé, décaléŠ ils génèrent une poésie singulière.

Ainsi se clôt le cycle "Noëlle Renaude à Ivry", commencé en février à la Médiathèque, aboutissement des huit précédentes étapes de "Cabaret Céleste" données à l'auditorium. Cette forme est la version ultime et achevée de cet acte créatif et évolutif qui se sera déroulé pendant deux mois dans la ville d'Ivry. Christian Germain


Avec :
Patricia Pottier

Manipulations : Anne Bitran et Guillaume Michelet
Compositions musicales, arrangements et interprétation : Vadim Sher


Lumières et scénographie : Yves Collet assisté de Sébastien Marrey
Projections lumineuses : Olivier Vallet
Marionnettes : Anne Bitran Costumes : Pascale Lavandier
Piano et harmonium : Vadim Sher, Violon : Dimitri Artemenko, Contrebasse : G.-P. Crémonini, Trompette : Jérôme Pouré
Conseiller pour le chant : Julia Zimina Cartons de l'orgue arrangés et perforés par Antoine Bitran Relations publiques : Jacqueline Loehr, attachée de presse : Hélène Cagniard




Compagnie Même Les Anges
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