Théâtre Romain Rolland

   

Soirée d' ouverture

Histoire d'A - Spectacle cabaret
écrit, joué et chanté par Jacques ALRIC


Lundi 4 mars 2002 à 20h




mise en scène : Lydie AZAN




"La vie n'est qu'une ombre qui passe, un pauvre comédien qui se pavane et s'échauffe une heure sur scène et puis qu'on n'entend plus, une histoire contée par un idiot, pleine de bruit et de fureur et qui ne veut rien dire." Macbeth, Acte V, scène 5 "C'est cette vie d'acteur que je vais vous conter".

"Histoire d'A" ou comment Monsieur A. est né à 18 ans en frappant à la porte de Monsieur Dullin. Des années galère jusqu'à son premier rôle au T.N.P. qui sera le départ de quarante années de travail ininterrompu sur les planches, jalonné de rencontres fécondes : Roger Planchon, Jean-Louis Barrault, Jérôme Savary, et tant d'autres, se succèdent souvenirs, anecdotes, chansons, et textes joués par ce grand comédien sur les scènes du monde entier.

"Remonter à son essence, à sa source" rêvait Charles Dullin pour retrouver "un théâtre d'artisans, de tréteaux, sans effet ni calcul" où avec seulement quelques projecteurs, le public puisse revivre ses plus beaux moments d'humanité.





Musique, chants et masques : Ruth Imhof
Piano : Hélène Martin
Décor et technique : Eddy Krähenbühl
Prise de son : Manuel Lefevre
Costumes : Hélène Bouet
Conseil lumière : Pierre Wendels
Affiche : Mathieu Alric
Communication : Anne-Marie Boulay
Matériel son : WATTSON



Tréteaux Tremplin Théâtre
LA BRUYERETTE
30700 AIGALIERS
Tél. : 04 66 22 41 44

   




Théâtre Romain Rolland

   



Interzone
Le monde de William Burroughs



jeudi 7 mars 2002 à 20h30

Vendredi 8 mars 2002 à 20h30



mise en scène : Laurent FRECHURET




Chef de file de la Beat Generation, longtemps considéré comme un auteur maudit, dont les livres étaient interdits, William Burroughs (né en 1914 à Saint-Louis, Missouri) est tenu aujourd'hui pour l'un des plus grands écrivains américains.

Interzone sera un concert mis en scène, une grande scène de chirurgie théâtrale, l'opération à cœur ouvert de la parole, une tentative d'épiphanie, une confidence infernale. Lieu commun et flou où se confondent l'humain, le végétal, l'animal, le masculin, le féminin, le rêve et la réalité, le passé et l'avenir -espace théâtral où se jouera la partition totale de scènes visuelles et sonores juxtaposant les corps, les visages, les visions hypnotiques issues de la Dream machine.

Après Beckett, Carroll, Cioran et Artaud c'est la suite du projet "le poème et les voix humaines" mené par le Théâtre de l'Incendie, tentative d'explorer les langages singuliers de poètes inventeurs de mots, de mondes. Burroughs est l'un de ceux-là, parmi les plus novateurs par sa technique, sa pensée, son sens aiguë de la critique sociale, ses expériences extrêmes, sa quête d'un nouveau mythe, d'une nouvelle identité, sa révolte exemplaire.

Ce sera pour nous le carburant nécessaire à une aventure collective et pluridisciplinaire pour une équipe de 20 personnes (comédiens, musiciens, plasticiens, vidéaste, techniciens…).
Laurent Fréchuret



Avec :
Françoise Basset, Joséphine Caraballo, Jean-Marc Avocat, Stéphane Bernard, Olivier Cherki, Raphaël Defour, Harry Holtzman, Dominique Lentin, Bob Lipman


Assistant : Renaud Lescuyer
Scénographie : Stéphane Mathieu
Costumes : Martha Romero
Son : François Chabrier
Lumières : Yvan Pellecuer
Vidéo : Pierre Jacob
Régie générale : Serge Lattanzi
Régie lumière : Laurent Berger
Maquillage : Françoise Chaumayrac
Construction de décors : Christophe Mattos




Théâtre de l'Incendie
4, rue André Malraux
42000 SAINT-ETIENNE
Tél. : 04 77 41 24 12

 





Photos: FLORENCE CHAMBOURNIER






Théâtre Romain Rolland

   



Au pont de Pope Lick
de Naomi WALLACE,
texte français de Dominique HOLLIER



Mercredi 13 mars 2002 à 20h30

Jeudi 14 mars 2002 à 20h30



mise en scène : Collette FROIDEFONT




"Au pont de Pope Lick" a été créé à New York par le New York Theatre Workshop en juillet 1999, dans une mise en scène de Lisa Peterson.

1936. Dans une petite ville, quelque part dans une Amérique au c¦ur de la dépression, Pace et Dalton, deux adolescents qui n'iront pas à l'Université, Gin, la mère, ouvrière aux mains bleuies par les produits chimiques, Dray, le père au chômage qui dialogue avec les ombres et Chas, le geôlier de la prison, figure tendre et effrayanteŠ Sur le pont de Pope Lick, à plus de trente mètres au-dessus de la rivière asséchée, chaque soir passe la locomotive, "monstre suant, fumant, brûlant de promesses". C'est sous ce pont que Pace entraîne Dalton, dans un duel amoureux, pudique et insolent, étrange et audacieuxŠ


Avec :
Marie Delmarès, Romain Jarry, Marie-Noële Bordeaux, Pierre-Yves Desmonceaux, Laurent Claret


Décor et costumes
: Danièle Rozier
Création lumière : Frédéric Coustillas
Univers sonore : Jean-Louis Larcebeau
Régie plateau : Arnaud Alingrin
Construction décor : Pascal Bidaud assisté de Xavier Boitard
Peintres décoratrices : Philomène Gerber et Dominique Saïah
Costumière : Lorie Peregrine
Maquilleuse : Nadine Lacam
Accessoiriste : Renaud Guillemet
Affiche réalisée par le peintre Jean-Pierre Moccetti
Administration : Samuel Ormaechea




Théâtre de la Vache Cruelle
5, rue Marcel Michel
24120 TERRASSON
Tél. : 05 53 51 23 34

   






Théâtre Romain Rolland

   



Une très belle soirée
d'après Fragments d' un discours amoureux
de
Roland BARTHES
édition du seuil - Colection Tel Quel



Mercredi 27 mars 2002 à 20h30

Jeudi 28 mars 2002 à 20h30



mise en scène : Jean-Claude COTILLARD




Depuis plusieurs années, je me suis principalement consacré à la création et mise en scène de spectacles visuels et sans texte ; on pourrait donc s'étonner du choix de cette ¦uvre.

Pourtant, ce que j'ai reçu de "Fragments d'un discours amoureux", c'est l'humour, à l'image des grands moments de rire qui surgissent dans la psychanalyse. Car le style de Barthes crée parfaitement la distance dramatique.

Ce que j'y ai vu, ce sont les corps qui se montrent, qui se cherchent, qui s'abîment, qui se replient, qui se perdent et au fond de ces corps, ces motsŠ pour le direŠ cette parole qui libère. Donner donc de la chair à l'écriture de Roland Barthes. Donner de la vie à ces êtres transis, affolés, éteints ou gourmands, malades d'amour.

Et pour cela il fallait effectuer un travail gestuel d'une précision absolue, chaque mouvement, chaque rythme étant étudié dans le moindre détail (pour parfois s'éclater dans un délire burlesque imprévisible) - gestes et langage se conjuguant ainsi en un subtil ballet désespéré, où l'humour ravageur alterne avec le mélodrame pathétique.

Jean-Claude Cotillard


Avec :
Romain Apelbaum, Juliette Coulon, Erwan Courtioux, Charlote Laemmel, Fabienne Maillot, Emmanuelle Marquis, Vera Schumacher, Victor Costa-Andres ou Robert Hatisi


Lumières : Marina Ravary




Compagnie Cotillard
162, rue Etienne Dolet
- B.P. - 105
94143 ALFORTVILLE Cedex
Tél. : 02 38 33 77 24

 
Photo: CH. LAEMMEL





Théâtre Romain Rolland

   



Bella e la bestia
Belle et la bête
- spectacle en italien


Vendredi 5 avril 2002 à 20h30

Samedi 6 avril 2002 à 20h30
Soirée de Clôture


adaptation et mise en scène :
Maria Grazia CIPRIANI




Un conte de fées pour adulte, loin de l'univers féerique de Cocteau et du récit de Madame Leprince de Beaumont, où les objets scéniques comme les marionnettes, les masques, les acteurs "manipulés" nous donnent une lecture de "Belle et la Bête", hallucinante, visionnaire, charnelle. Un spectacle fascinant, visuel et sonore où l'ambiguïté reste constante jusqu'au final heureux et émouvant. Spectacle en italien, mais la compréhension de cette langue n'est pas fondamentale.

Š Il était une fois le Carretto, assoiffé de chefs-d'¦uvre à l'abstinence créative, qui prend un récit élémentaire pour nous livrer un jeu métaphorique sur l'ambiguïté de la vie en nous projetant dans le rêve d'une scène vide, continuellement réinventée par de stupéfiantes surprises caduques, animées par des acteurs habilement entraînés à se dédoubler et à jouer avec les rythmesŠ
Et c'est encore une fois un mémorable manège d'émotions qui redonne un sens au théâtreŠ

Franco Quadri - La Republica


Avec :
Elsa Bossi, Pietro Conversano, Marcello Prayer, Elena Nenè Barini, Antonella Caron, Giacomo Pecchia, Giacomo Vezzani


Scénographie et costumes
: Graziano Gregori
Son : Hubert Westkemper
Lumière : Ugo Benedetti




Compagnie étrangère invitée :
TEATRO DEL CARRETTO
(Florence/Italie)

 



Photos: TOMMASO LE PERA / Studio LE PERA